Projet de loi #EGAlim - Samantha Cazebonne
Un travail collectif entre gouvernement et députés a permis ce week-end plusieurs avancées pour une alimentation saine et durable : plus de produits bio et respectant des critères environnementaux en restauration collective, lutte contre le gaspillage, étiquetage environnemental proposé par Barbara Pompili, valorisation des produits ne contribuant pas à la déforestation (amendement proposé par Laurence Maillart-Méhaignerie et la commission DDAT), doggy bag (amendement porté... par Bérangère Abba et Matthieu Orphelin)...
J’ai défendu plusieurs amendements (cosignés par 26 collègues de la majorité) visant à expérimenter l’introduction d’alternatives végétariennes quotidiennes, un menu végétarien hebdomadaire dans les cantines et des mesures d’accompagnement.
Si je regrette qu’ils n’aient pas été adoptés, je me réjouis que le débat qui a suivi, au cours duquel mes collègues Barbara Pompili et Matthieu Orphelin ont également rappelé les enjeux de cette mesure, ait montré que la discussion sur ce sujet était ouverte au sein de la majorité et que la volonté que le plus d'établissements scolaires proposent des alternatives et menus végétariens était partagée.
Je me réjouis également d'avoir aujourd'hui reçu plusieurs témoignages de maires qui ont mis en place des alternatives ou des menus végétariens et qui s'en félicitent aujourd'hui au regard de la hausse de la fréquentation et de la baisse du gaspillage qui ont permis, entre autres, de proposer plus de bio et des aliments de meilleure qualité sans surcoût pour les familles.
Comme tout enjeu societal attendu par une grande partie de la société, la réussite ne s’obtiendra que si nous faisons preuve d’engagement, de patience, de pédagogie et d’accompagnement, et que nous évitons tant que faire se peut les oppositions frontales et clivantes.
Notre détermination et notre travail ne faibliront pas pour faire avancer des mesures de progrès et permettre le choix. Prochaine étape donc : intégrer la diversification des protéines à la formation des gestionnaires et équipes de cuisine de la restauration collective, via un amendement qui sera déposé en deuxième lecture après un travail collaboratif entre plusieurs députés et le gouvernement.